La première exposition personnelle de Rémi Wyart, véritable virtuose du dessin et de l’aquarelle

Après mon baccalauréat, j’ai tout de suite souhaité intégrer un cursus artistique et me suis donc tourné vers Penninghen, l’école supérieure d’Arts Graphiques et d’Architecture, afin de me spécialiser dans la direction artistique. J’y ai appris le dessin, la peinture et d’autres techniques classiques. À la fin de mes études, j’avais la volonté de devenir illustrateur.

En 2014 j’ai rejoint l’atelier Hauteville à Paris et c’est là où j’ai pu développer la peinture à l’huile, le fusain, l’eau-forte, le dessin et l’aquarelle. En parallèle, je suis devenu professeur de dessin à Penninghen.

MMXXI chez Achetez de l’Art marque ma première exposition personnelle à Paris, où je présente deux séries, Beauté profane et Faunes.

Beauté profane

J’ai commencé la série Beauté profane dans un carnet A5 en 2012 ; je m’entrainais alors sur des calques à travailler des trames pour qu’elles puissent être reproduites en eau-forte.

Un travail laborieux, classique dans la lumière et l’échelle des valeurs. Je me suis pris au jeu, une série est née et j’ai décidé de la décliner autour du peuple. 

« Profane » c’est le non-sacré, c’est comme l’immoral par rapport à la morale, au travers différents thèmes tels que le corps, la laideur, le ridicule, le grotesque, le sexe, le païen… Dans chaque illustration, des messages symboliques se cachent hermétiquement dans des scènes profanes.

Faunes

La série Faunes est inspirée d’une ancienne série « Satires » réalisée en 2014. Les faunes sont des dérivés des satires, ce sont des divinités cornues champêtres : la forêt, des chants, la nature.

Les satires sont aussi des fidèles de Dionysos ; c’est un œil masculin sur cette idée de la divinité faune qui évoque la fête, la nature, le vin, les femmes, le sexe, la masculinité et la libido… avec des clins d’œil à découvrir dans chaque illustration.

Avec l’aquarelle j’ai eu beaucoup plus de licence artistique, je me suis permis des libertés avec les hasards très colorés de l’aquarelle : la lumière n’était pas toujours cohérente dans les corps, avec un jaune qui m’a permis un maximum de contraste avec les sujets.

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