Early Work, présent dans notre guide pour acheter de l’art en ligne, est le 1er site donnant accès au travail des étudiants et jeunes diplômés des plus grandes écoles d’art, permettant d’acquérir des œuvres avec un fort potentiel à un prix relativement bas.

Margaux, Antoine et Hugues, co-fondateurs du site, ont bien voulu répondre à nos questions.

Pourquoi vous êtes-vous lancés dans l’aventure Early Work ?

Nous étions tous un peu collectionneurs depuis un certain nombre d’années et nous achetions les travaux de nos amis étudiants. Nous voyions que ces derniers avaient un vrai potentiel et des difficultés que connaissent tous jeunes artistes à leurs débuts. Nous nous sommes dit que si nous pouvions créer — modestement — une réponse positive dans les deux sens, ce serait un bon début. Il y a aussi une forme d’intuition, d’insouciance et une belle équipe derrière, ce qui est plutôt un atout.

Enfin, nous avons réfléchi à certaines problématiques liées au marché de l’art en ligne en proposant un contenu adapté : des artistes en devenir avec des pièces intéressantes, inédites, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs et à des prix très accessibles. Et nous sommes lancés ! Nous travaillons avant tout la notion de communauté, avant de parler de business modèle, grâce à la formidable énergie de toutes les personnes que nous rencontrons et qui nous encouragent.

Quelle est votre plus grande réussite, et a contrario ce qui n’a peut-être pas (encore) fonctionné comme vous l’espériez ?

C’est une question un peu prématurée, mais nous avons en partie commencé à créer un certain dynamisme et nous avons des retours très positifs de chaque personne (artistes, collectionneurs, professionnels, institutionnels, galeristes et amateurs) à qui nous en parlons ou qui découvre Early Work.

Nous savons cependant que cela va prendre un certain temps avant de pouvoir faire un premier bilan complet.

Premièrement, nous avons la volonté de bien faire et de construire, au fur et à mesure, une jeune identité selon sa plateforme de marque qui est très exigeante. Il faut aussi respecter le travail de tous les artistes et professionnels afin de nous insérer le plus naturellement possible, jouer à la fois notre rôle de complément et d’outsider.

Deuxièmement, nous sommes conscients que nous répondons à une forme de besoin, chez les acheteurs et les artistes, mais qui n’a pas encore été formalisé en terme de pratique, à la fois par le modèle technologique, mais aussi par les activités offline que nous sommes en train de préparer — l’un et l’autre ne peuvent fonctionner séparément.

Pour ce qui est du côté négatif, c’est quelque chose que nous sommes en train de transformer en force. En effet, nous sommes indépendants et entendons le rester, donc il y a énormément à faire avec peu de moyen et de personnes, mais nous sommes en train de développer un savoir-faire unique et hybride. Nous sommes continuellement dans l’expérience, à l’image des artistes avec qui nous collaborons, et commençons à hyper rationaliser notre approche selon l’humain et l’artistique.

C’est passionnant de tous les points de vue !

Quels sont vos projets et vos perspectives dans le marché de l’art de demain ?

Continuer à faire grandir nos artistes, en recruter de nouveaux, accélérer la partie internationale et trouver des relais de rencontres physiques des œuvres que nous proposons avec le public par des propositions pertinentes et singulières.

Pour ce qui est du marché de l’art de demain, nous avons une petite idée de notre positionnement à maintenir et à faire évoluer, cependant nous pensons que plus il y aura d’initiatives privées et publiques, plus le marché sera attractif pour les artistes et les acheteurs — même ceux qui s’ignorent.

Il faut prendre aussi du recul sur les chiffres annoncés, car il ne faut pas oublier que l’achat d’art en ligne reste une pratique mineure et en devenir. Les nouvelles technologies sont un moyen exceptionnel d’expérimentation et de communication pour les créateurs à venir, mais personne ne peut prédire ce que sera le marché de demain.

Rendez-vous dès maintenant sur Early Work pour découvrir cette plate-forme qui donne accès à la création de demain, puis n’hésitez pas à partager votre avis sur Early Work dans notre guide !

Photo de l’équipe Early Work : ©Nickolas Lorieux

 

Le marché de l'art de demain ? Tous les témoignages : Dope Gallery - Nicolas Alyes - Art contemporain et urbain My Web'Art - Bianca Hutin - art contemporain Balibart - Maxime Delmotte KAZoART - Mathilde Le Roy Expertissim - Cyrille Coiffet Artistics - Sonia Rameau Artsper - François-Xavier Trancart LACParis - Virginie Pillon Drouot - Olivier Lange Auction.fr - Jean-Christophe Defline The Print Atelier - Maude Arsenault KOCHI Gallery - Emmanuel Tiberghien Jean-Baptiste Fabre - Auction After Sale L'équipe Early Work Frank Puaux - Le Collectionneur Moderne Julie Plus - Wipplay Antoine Van de Beuque - ArtViatic Stéphanie Tosi - Carré d'artistes Zeuxis art - Amélie du Chalard Patricia Saiagh - Kolectiv Design